L’Amérique à la cité Bel-Air comme dans un film

Infirmerie

Une vingtaine de véhicules étaient exposés dont des Jeep, restaurées par une bande de passionnés.

 

 

 

 

 

 

 

Une tente avait été dressée et le chirurgien était en train de plâtrer un blessé avec du matériel médical d’époque.

CENTENAIRE

L’Amérique à la cité Bel-Air comme dans un film

La reconstitution du camp militaire a fait sensation, samedi à Boulazac. Une parfaite mise en scène organisée dans le cadre des festivités du centenaire de la cité Bel-Air.

 

Carrément bluffant. Le camp militaire américain a offert au public une visite dans le temps. La cité Bel-Air a célébré dignement ses 100 bougies jusqu`à ce week-end. Une vingtaine de véhicules exposés, des Jeep, des chars, des motos, des vélos… Du matériel parfaitement entretenu, restauré par une bande de passionnés, venus partager leur nostalgie.

Parmi eux, Michel Renaudin, le secrétaire de MVCG Dordogne (Military véhicules, conservations, groupes), soit un groupe d’amis unis par leur amour pour tout ce qui touche à la guerre. «Je possède moi-même onze véhicules, j’ai acheté ma première Jeep en 1975, j’ai fait un premier garage qui ‘a été vite trop petit, alors aujourd ‘hui j ‘ai un hangar de 1 000 m2››, explique Michel, qui porte Funifonne de base.

Sa femme Josiane, est avec lui, déguisée elle aussi en vintage. Comme son mari, elle aime ces grands rassemblements et ici à Bel-Air, le débarquement a été super.  << Pour rien au monde je n’aurais loupé ça ››, souligne Josiane, l’institutrice aujourd’hui à la retraite, qui précise « mon fils était marin et mon beau-père a fini colonel… dans l’armée. ››

 

Americains

Un groupe de soldats américains de la Première guerre mondiale rappelle qu’il y a cent ans, le quartier était né de la présence de ces troupes débarquées en 1917. Photos Rémi PHILIPPON

 

Une cinquantaine de figurants

Autour d’eux, une cinquantaine de figurants. Inutile de dire que tout le monde avait le souci du moindre détail, même les téléphones portables se sont mis en veilleuse, pour rester dans l’ambiance.

Rémy Lacaze, président du Mémorial du front du Médoc, est venu de Gironde. Vêtu de l’uniforme du capitaine Riau, du 57° bataillon de Dordogne, il a raconté comment, avec ses copains médocains, ils ont redonné vie à une dizaine de blockhaus au phare des Arros à Soulac-sur-mer.

Un peu plus loin, sous une tente, on opère un blessé. « Il faut un plâtre ››, annonce le médecin au chirurgien et aux infirmières. Le matériel médical utilisé est d’époque et le soldat plâtré sera sauvé et évacué… c’était en 1943…Michel Renaudin et Josiane sa femme regardent la scène qu’ils connaissent par cœur et remercient les Amis de Barnabé, les organisateurs de la manifestation : « Ce sont des gens formidables qui nous ont si bien reçus ››.

Ce week-end, la cité Bel Air a réussi son passage à l’heure Américaine.

 

L’exposition installée à la maison des associations a attiré de nombreux passionnés et curieux.

 

Jean-Baptiste MARTY

redactiondl@dordogne.com

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